Portrait berger Ecomouton : rencontrez Ludovic !
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Après Manon, rencontrons et discutons avec Ludovic.
Ludovic, grand passionné de nature et d'animaux, parvient à associer deux activités au quotidien : celle de berger urbain pour Ecomouton et celle de chef d’exploitation agricole. Deux casquettes avec lesquelles jongler différentes mais aussi complémentaires. C’est un exemple très intéressant qui démontre que la fonction de berger en éco-pâturage peut aussi être en complément d’une activité principale.
Installé en Vendée, il élève 150 brebis, 8 cochons et possède une quinzaine de ruches. Il se charge aussi de la vente de ses produits et bétails (La Bergerie 85). En parallèle il s’occupe d’une dizaine de sites en éco-pâturage pour Ecomouton.
🌱 Le parcours de Ludovic
Quel est ton parcours professionnel avant de devenir berger ?
J’ai d’abord obtenu un BEP Horticole, avant de travailler pendant environ trois ans dans une ferme. Ensuite, j’ai suivi une formation pour m’installer dans le secteur agricole. Je me suis d’abord lancé comme saunier sur l’île de Ré, dans la production de sel, pendant 9 ans.
En parallèle, j’ai commencé mon élevage de moutons, avec une cinquantaine d’animaux en 2005, atteignant les 300 en 2010.
Malheureusement, la tempête Xynthia a dévasté mes infrastructures, et un problème sanitaire a compliqué la production. Je me suis donc installé en Vendée, où j’ai diversifié mon activité avec la vente directe de viande de mouton, de cochon et de miel, pour compléter mes revenus.
🌱 Son travail chez Ecomouton
Pourquoi ECOMOUTON ?
Sylvain Girard, le fondateur d’Ecomouton, a repéré mon exploitation et m’a contacté pour que je m’occupe des moutons sur l’île de Ré. Au début, j’étais sceptique car j’avais quitté l’île de Ré, un peu contraint par les circonstances, mais après réflexion, j’ai accepté de devenir prestataire.
Ecomouton m’a permis d’obtenir un complément de revenu important, surtout dans le contexte économique actuel. Sylvain est arrivé à un moment crucial pour mon exploitation, alors que je faisais face à des difficultés de rentabilité, après m’être fait voler 80 bêtes. Le timing était parfait. Après une journée de travail avec lui sur le terrain, l’aventure Ecomouton a débuté. Aujourd’hui, je consacre de plus en plus de temps à Ecomouton, car l’élevage et la vente directe ont diminué avec l’évolution des habitudes de consommation. Ecomouton me donne un complément de revenu fixe.
De combien de sites en éco-pâturage as-tu la charge ?
Aujourd’hui, je m’occupe de 13 sites entre la Charente et la Vendée, et deux autres sont en cours d’ouverture.
As-tu un site en éco-pâturage qui sort de l’ordinaire ?
Les sites de l’île de Ré sont particulièrement beaux, avec des paysages magnifiques et des vues impressionnantes sur l’horizon. Les couleurs changent selon l’heure et la saison. J’apprécie aussi d’observer la nature, en particulier les oiseaux migrateurs. L’île de Ré abrite des espèces rares qui s’arrêtent ou élisent domicile ici, ce qui est fascinant.
Ta journée type ?
Selon la saison, ma journée varie, mais en gros, je commence par soigner mes animaux le matin, puis je consacre l’après-midi aux travaux agricoles ou à ma tournée Ecomouton. Actuellement, Ecomouton représente environ une journée complète de travail par semaine pour moi, et 2 à 3 jours supplémentaires si de nouveaux sites nécessitent l’installation de clôtures.
🌱 Éco-pâturage urbain : le berger professionnel
En tant que berger, quels seraient les aspects les plus gratifiants de ta profession ?
L’un des plus grands plaisirs, c’est de réussir à attraper les moutons sans chien, car je n’en ai pas. Il faut donc ruser pour les attraper, et cela apporte un vrai sentiment de satisfaction.
Quels conseils donner à un nouveau berger ?
Il faut aimer la nature et ne pas avoir peur de la météo. Il est important de l’observer attentivement pour pouvoir prendre les bonnes décisions en matière de gestion des sites et de placement des moutons.
Site en éco-pâturage géré par Ludovic (17).
D’après toi, quelles sont les qualités indispensables pour exercer ton métier ?
Il faut être passionné et courageux !
Quelles sont les difficultés liées à la nature de ton métier ?
La principale difficulté, c’est de rattraper les moutons qui s’échappent. Heureusement, cela reste rare, et nous faisons tout pour éviter que cela se produise, notamment en installant des clôtures adaptées et en vérifiant régulièrement les sites.
Être berger chez Ecomouton
Parlons management esprit d'équipe et autonomie.
J’ai toujours travaillé seul, et cela me convient bien. Cependant, je sais que je peux compter sur Sylvain, qui est disponible par téléphone pour faire un point sur mes sites et discuter de projets à venir. Les filles du bureau, Pauline (commercial) et Sandra (sanitaire), sont également disponibles si besoin !
Je suis autonome sur mon secteur, grâce à mes années d’expérience et à la confiance que Sylvain m’accorde. Je gère mes sites de manière indépendante, tout en rendant compte des changements effectués via l’application Berger.
🌱 Et pour terminer ce portrait...
🚶🏻 Tes loisirs : la marche et l’observation de la nature
☕️ Ton dessert préféré : le riz au lait et le tiramisu
Ton sport favori : la marche
🐐 Ton animal : je serais une chèvre, surtout un chevreau, avec ses petits sauts de cabri trop mignons. Les chèvres sont plus proches de l’homme que les moutons, ce qui les rend encore plus attachantes.
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